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PRÉSENTATION

 

Fin 1996, Janine Courtillon[1] élevait la voix et affirmait que les nouvelles approches, bien que plus naturelles et communicatives, axées sur les apprenants et leurs stratégies d’apprentissage, ne pénétraient pas dans la salle de classe. Je suppose ne pas être la seule parmi les professeurs de langue seconde ou étrangère à accepter cet état de fait.
 
Plutôt que d’analyser les causes possibles de la désertion qu’on observe dans des classes d’élèves non captifs, je voudrais partager une expérience au sein d’un cours de pratique d’enseignement de la licence en langues modernes de l’Université Autonome de Basse Californie Sud (Mexique) .
 
Cette licence a vu le jour en 2001, proposant une formation en deux langues, anglais-francais ou anglais-allemand, avec une orientation en didactique de langues secondes. Le projet s’avérait ambitieux mais représentait l’unique voie vers la diversité linguistique. Les étudiants sont supposés avoir des connaissances de niveau B1 dans la première langue (anglais), dès le premier semestre, mais ils démarrent à la leçon zéro dans la deuxième langue.
 
L’enseignement/apprentissage en milieu exolingue demande des efforts supplémentaires de la part des étudiants et des professeurs, qui tombent fréquemment dans des schémas de démotivation et d’attitudes négatives, au moment de prendre conscience que les représentations préalables ne s’avèrent pas toujours exactes. C’est ainsi que le niveau de langue attendu n’est pas toujours atteint.
 
Le cours de Pratique d’Enseignement IV devait proposer aux élèves des stages dans les écoles locales ou les instituts de langue pour sensibiliser les élèves à qui l’on ne propose que de l’anglais comme langue seconde. Mais étant donné le niveau de langue en français et suite à l’analyse des nouvelles orientations théoriques en didactique de FLE, nous avons décidé (les étudiants et le professeur) de nous impliquer dans une didactique du projet.
 
La perspective actionnelle du Cadre Commun de Référence pour les langues[2] « considère avant tout l'usager et l'apprenant d'une langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donné, à l'intérieur d'un domaine d'action particulier où les actes de parole se réalisent dans des activités langagières, qui s'inscrivent elles-mêmes à l'intérieur d'actions en contexte social qui seules leur donnent leur pleine signification ».
 
Ainsi notre objectif est de mettre la communication au service de l’action[3] afin de la doter d’une valeur motivante et de créer un espace réel. Le code linguistique nécessaire devient alors un véritable objet de recherche et de découverte pour les étudiants.
 


[1] COURTILLON J., 1996, “L’enseignement des langues peut-il échapper à la routine ? », in Le français dans le monde,  N° 285, CLE international.

[2] Cadre commun de référence pour les langues, 2001, chapitre 2 « perspectives retenues », DIDIER, Paris.

[3] PUREN C, 2002, « Perspectives actionnelles et perspectives culturelles en didactique des langues-cultures : vers une perspective co-actionnelle co-culturelle » in http://www.aplv-languesmodernes.org

 
Ce qui est recherché ici c’est précisément de donner cette pleine signification à des étudiants qui pourraient perdre l’espérance d’acquérir un code linguistique satisfaisant en français pour aspirer un jour à l’enseigner.
 
Les étudiants ont décidé de créer une page Web avec blog intégré dans l’espoir de pouvoir interagir avec des francophones en contexte réel et déploient jour à jour un enthousiasme, produit d’une grande motivation et d’un renversement d’attitudes négatives, et au moyen de laquelle leurs connaissances linguistiques et culturelles se feront que s’accroître.
 
C’est ce travail qui s’affichera tout au long du semestre dans cette page qui doit donc être considérée comme un des parcours possibles pour l’enseignement/apprentissage d’une langue étrangère. Si l’interaction se développe, nous tenterons de la maintenir vivante dans le cursus universitaire.
 
 
UABCS (Mexique)
Cours de Pratique d’Enseignement IV
Semestre 2008-I
Prof : Chantal SCHNÖLLER
 
 
   
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